Florentina Holzinger, Mamela Nyamza et Mathilde Invernon, artistes phares de la 48e édition de La Bâtie, s’emparent de ces thématiques.  Là où le travail de Florentina Holzinger s’appuie sur les idées d’identité et de transgression sexuelle et physique pour déconstruire les images hégémoniques de la féminité, celui de Mamela Nyamza porte sur la politique corporelle et la représentation du corps pour démystifier et déconstruire l’histoire de la danse. Quant à Mathilde Invernon, son travail s'intéresse aux stéréotypes de genre liés au corps au corps dans l'espace public. Larissa Tiki Mbassi s'empare également de ces thématiques dans son travail de recherche en tant que chercheuse et curatrice. Elle étudie les stratégies de remembrances et de représentations de soi dans les arts visuels et performatifs. Elle a notamment travaillé avec plusieurs musées d'ethnographie sur la manière dont les corps des femmes noires ont été mis en scène et réduits au statut d'objet. 

 

La table ronde sera modérée par Nayansaku Mufwankolo, maîtrex d’enseignement en Cultural Studies et Critical Theory, et Déléguéx à l’inclusivité à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD).